Comment le marché du luxe soutient les prix ?
À rebours de l'immobilier résidentiel en France qui commence à s'essouffler, le segment du luxe fait preuve d'une santé insolente.
Plusieurs réseaux spécialisés sur cette niche de marché en témoignent. Ils affichent une activité en forte hausse sur les 9 premiers mois de 2022 par rapport à l'année dernière déjà record.
Comment expliquer la belle résistance de l'habitat haut de gamme ?
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte.
L'enjeu du renchérissement du crédit n'est pas le même pour les acquéreurs dans le haut de gamme.
Ils n'ont pas besoin d'être financés et ce qui ne les dissuade pas d'emprunter.
-Ils profitaient également des taux bas plutôt que de laisser des liquidités qui ne rapportent rien ou leur font perdre de l'argent.
-La volonté d'alléger l'impôt sur la fortune immobilière en réduisant la valeur nette du patrimoine taxable.
-Dans le cadre des prêts in fine (prêts non amortissables ou le capital est remboursé en une seule fois) que certains souscrivent, la banque prend en garantie un placement financier censé rembourser le crédit accordé à terme.
Retour des expatriés d'Hong Kong et Singapour, ils y ont très mal vécu le confinement sous ces régimes autoritaires.
Séparés de leur famille française et coupés du reste du monde pendant deux ans.
Les souvenirs du confinement continuent d'influencer le choix des acheteurs fortunés.
L'exigence des surfaces extérieures a entraîné l'explosion des acquisitions de maisons et d'hôtels particuliers avec jardin et d'appartements avec terrasses.
Les biens avec travaux restent quant à eux à la traîne, second effet confinement.
Les riches amateurs d' immobilier de prestige n'ont plus la patience d'attendre la restauration de leurs biens pendant plusieurs années.
(source Les échos 10/22)
Plusieurs réseaux spécialisés sur cette niche de marché en témoignent. Ils affichent une activité en forte hausse sur les 9 premiers mois de 2022 par rapport à l'année dernière déjà record.
Comment expliquer la belle résistance de l'habitat haut de gamme ?
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte.
- Le Covid 19: Cela a renforcé l'envie de vivre dans des beaux endroits. Depuis la crise sanitaire la notion de se faire plaisir est devenue primordiale pour la clientèle des biens de prestige. Cette clientèle a beaucoup de moyens et ces circonstances économiques impactent peu.
- Le Crédit Immobilier: L'accélération de la hausse des taux d'intérêt immobiliers. Les prix restent en globalement haussiers sur tout le territoire, conséquence, le pouvoir d'achat immobilier des ménages fond à vue d'oeil.
L'enjeu du renchérissement du crédit n'est pas le même pour les acquéreurs dans le haut de gamme.
Ils n'ont pas besoin d'être financés et ce qui ne les dissuade pas d'emprunter.
-Ils profitaient également des taux bas plutôt que de laisser des liquidités qui ne rapportent rien ou leur font perdre de l'argent.
-La volonté d'alléger l'impôt sur la fortune immobilière en réduisant la valeur nette du patrimoine taxable.
-Dans le cadre des prêts in fine (prêts non amortissables ou le capital est remboursé en une seule fois) que certains souscrivent, la banque prend en garantie un placement financier censé rembourser le crédit accordé à terme.
- Primo-accédants: Les Français demeurent très actifs, toujours désireux de placer leurs capitaux dans des biens de "luxe". Ces primo-accédants sont relativement jeunes et ont fait fortune rapidement en créant des start-ups. Ils souhaitent aujourd'hui, investir dans des actifs réels, stables et de long terme.
- Retour des acheteurs étrangers: C'est le bon moment pour eux car ils profitent de l'appréciation du dollar par rapport à l'euro, les deux à quasi parité aujourd'hui. Soit, l'équivalent entre le début 2021 et mi-2022 d'un gain de 28% de pouvoir d'achat immobilier.
- Retour des expatriés: Retour des expatriés installés à Londres suite au Brexit et à la relocalisation de départements entiers de banques anglo-saxonnes comme Bank of America dans la capitale. Ils étaient dans un premier temps locataires, ils souhaitent acheter désormais.
Retour des expatriés d'Hong Kong et Singapour, ils y ont très mal vécu le confinement sous ces régimes autoritaires.
Séparés de leur famille française et coupés du reste du monde pendant deux ans.
Les souvenirs du confinement continuent d'influencer le choix des acheteurs fortunés.
L'exigence des surfaces extérieures a entraîné l'explosion des acquisitions de maisons et d'hôtels particuliers avec jardin et d'appartements avec terrasses.
Les biens avec travaux restent quant à eux à la traîne, second effet confinement.
Les riches amateurs d' immobilier de prestige n'ont plus la patience d'attendre la restauration de leurs biens pendant plusieurs années.
(source Les échos 10/22)
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